La sécurité des habitants,
c’est le crédo du maire de Saint-Etiennes. Depuis son élection, le nomre de
caméras de surveillance a été triplié et 70 policiers municipaux ont été
embauchés. Malgré cela dans un quartier populaire proche du centre-ville, une
petite délinquence s’est développée et enracinée. Bazade Azajou, commerçant de
la zone confirme que ce n’est pas simple à gérer au quotidien. « Et la
pagaile, ici. Surtout avec les jeunes surtout les mineurs, il faut être
plus ». « plus de vidéos, de micros, tout surveillant ».
« Oui, parce que sinon ça craint ». Pour la période de teste, la
mairie a décidé d’installer 3 micros dans le quartier. Ils capteront les sons
des chocs d’accident, des cris mais pas la conversation. Insiste Jean-Pierre
Berrain, ajoint au maire de Saint-Etiennes. « Ce qu’on a voulu faire,
c’est de coupler. Ces capteurs-sons avec des caméras qui, dès qu’’ils
entenderont un son anormal c’est un bruit de feu,, un truc comme ça. Quand on
parle, ça n’enregistra pas, pas du tout. Il n’y a rien à enregistrer, ça ne va
pas prendre. C’est une fréquence beaucoup trop basse par contre l’excès
d’une fréquence aigue, alors bruit de vitre, coup de feu, ça effectivement, ça
va orienter la caméra d’où vient le bruit et en direct sur le PC de sécurité de
la ville. On va voir ce qui se passe ». Ce qui doit permettre aux
policiers municipaux d’intervenir beaucoup plus vite qu’avant avec une caméra
classique. D’après la municipalité les enregistrements ne sont pas conservés
mais les associations de défense des libertés individuelles en doutent. Pour
Denis Nicolier, animateur de collectif Stop Linky Gazpar 42 C’est une
nouvelle fois, la vie privée des citoyens
est attaquée