서론 Introduction

[알렙 (Aleph)]

이 논문은 2024년 1월 30일날 학교로 발송된 아직 미발표된 나의 2015년 박사논문의 심화버전입니다.  

Cette thèse est une version approfondie de ma thèse (Yinkoo LEE) de doctorat non publiée de l'année 2015, et envoyée à l'univ le 30 janvier 2024.

이 서론은 2009년ㅡ2015년 박사논문을 다 쓴후 [미발표, 불어완성], 2016년에 다시 한국어로 작성되었다 [심화버전].
그리고 그후 이 서론은 2021년 12월에 불어전자글로 작성되었다. 이때, 해킹을 통해 서론이 유출된 것 같습니다. 
Cette introduction est rédigée à nouveau en coréen (version approfondie) en 2016 après la réalisation de la thèse en 2009 - 2015 [ inédite: réalisée en français, mais sans corriger]. Et puis cette introduction (2016) a été rédigée en français électronique en décembre 2021.  A cette époque, Il semble que l’introduction ait été divulguée suite à un piratage.

Le français est en dessous         

주제 : 내면풍경 -육화된 소외-

Sujet : Paysage intérieur - Aliénation incarnée - 

[서론 계속...]

       필자는 자아와 대상이 서로 공존하는 합일감을 '자연'에서 찾았다. 에머슨은 그의 수필집 [자연]에서 이렇게 말했다.

[자연은 의약작용을 하여 심신의 상태를 회복시켜주고 하늘이나 숲의 영원한 고요속에서 자기자신을 발견하게 만든다.[...]

자연은 얼마안되는 값싼것으로 우리를 얼마나 신성하게 만드는 것인가!] 

         자연은 영혼을 진동하는 존재이다. 자연과 교감할때 자신내부의 깊숙한 원초적세계로 탐색하게 해준다. 이때 바라보는 자연은 마치 거울을 보는것처럼 스스로의 자신을 바라보게한다. 이때 [응시된 자연]을 통하여 자신내부의 소리를 들음으로서 자신의 본질에 다가서게 해준다. 인간의 근본적활동은 자연에 있으며, 원천적뿌리또한 자연에 있다. 마음의 뿌리가 자연이라면, 자연에는 4원소가 있다. 엠페도클레스는 자연의 4원소를 가리켜 ''우주의 근원적 뿌리'' 라 했다.  

4원소는 자연의 근원적 감각으로 들어가는 4개의 질료이다. 바슐라르의 4원소의 꿈인 '질료적 상상력'에 의해 자연과 소통할 수 있다. 4원소의 질료적 꿈 속에서 인간과 자연은 합일한다. 그리고 서정적 회복에 이르러 예술적 상상력도 높아진다. 

          이러한 질료적 상상력에 이르기위한 첫출발은 시인의 감수성으로부터 출발한다. 시인의 육적인 감수성, '순진한 경이로움'은 잠들었던 자연과의 대화를 일깨운다. 순진한 찬탄은 육적인 체험으로 번개처럼 번쩍하는 '직관'의 리듬이다. 직관에 의한 상상력에 의해 인간과 자연은 합일하여 서정적 자아에 이른다. 그래서 키예 피에르는 이렇게 말했다 

                                 [바슐라르의 상상력은 베르크손의 직관이다.]

          직관에 의해 자연과 소통하고 이루어지는 상상력속에서 '울림'이 있을때 자연속에 내가 내가 곧 자연이 된다. 인간과 자연의 친화적일치는 이렇게 상상력을 통해서 이루어진다. 이러한 서정적일치에서 보는것은 바로 '생명'이다. 생명은 물,불,공기,흙에 대한 육감적인 감수성을 바탕으로하는 직관의 생생한 상상력을 의미한다.  이런 직관의 상상력은 여러대상들과 복합되어 얽힌다. 그래서 최초의 주체는 가감없이 사라진다. 주체가 소외되면서 탄생하는 상상력, 이것이 바슐라르가 말한 '변형'이다. 

          변형은 주체의 소외에 의해 탄생하는 상상력으로서, 현실과 비현실의 경계에 존재하는 '울림'이다. 자연을 체험하며 소통할때 우리는 스스로 '변형'된다. 우리가 바라보는 자연또한 변형되어 서로의 울림이 있는 것이다. '자신으로서의 회귀'인 순환적 울림속에서 영혼은 자연이 바탕하고있는 피안의 고향으로 인도된다. 울림이 있는 피안의 세계속에서 우리들은 자신의 진정한 고향을 발견할 수 있기 때문이다.

           [세계는 우리안에서 역동적으로 꿈꾼다] [바슐라르] 는 말처럼 우리는 자연이라는 거울을 보며, 자연속에 내가 내 속에 자연이 있기를 꿈을 꾸는 것이다. 이것은 자연속에서 함께 호흡하는 꿈꾸는 자의 고독의 영광을 떠올리게 한다. 루소가 부르조아의 삶을 버리고 자연으로 돌아가 내면적 고독을 음미했듯이, 인간은 소외와 고독이라는 현실속에서 자연과 호흡할때 진정한 자아를 만날 수 있다. 처음의 자아, 소외된 자아는 직관적 상상력에 의해 변형되어 비현실을 통과할때, 영원으로가는 고향을 만나는 것이다. 소외와 고독의 가치는 이렇게 꿈꾸는 자의 고독속에서 태어나는 인간 실존의 시이자 상상적 현실이 된다. 그래서 윌리엄 블레이크는 [상상력은 어떤 하나의 상태가 아니라 인간 실존 그 자체]라고 했다. 

                                                               나의 내면풍경

                      [ 나는 테이블 위에 사과를 놓았습니다.

                그런 다음 나는 이 사과에 나 자신을 집어넣었습니다.

                얼마나 평온한가! ] ㅡ앙리 미쇼ㅡ

           필자의 내면풍경은 일상의 실존 그 자체, 삶의 흔적들이 시의 언어로 표현된 심상의 시이다. 이것은 존재의 '원초적 풍경'이 시적상상과 함께 '새로운 전체'로 드러나는 [시적심상화]와 맥락을 같이 한다. 필자에게 '시적심상'은 [작은것이 큰 것을 묶어둔다]는 아르프의 말처럼 내면이라는 '안'을 향한다. 그 안은 '과일'처럼 작지만 내밀하고 무한한 내면의 시적풍경을 간직한 하나의 우주이다. 이러한 안의 우주를 표현한 필자의 내면풍경은 에덴이라는 시로 표현된다. 요컨대 소외된 자아는 이상향을 찾아가는 삶의 욕망으로부터 시작된다. 그 욕망은 현실을 넘어 비현실을 관통한 시적우주로 변형된다. 이것은 현실에 바탕을 둔 동시에 현실을 떠나있음을 의미한다. 

             자연은 우리안에 있는 4원소를 울린다. 우리속에 숨은 4원소는 하나의 언어로서 화면에 창조된다. 예술의 창조는 현실속에서 비현실이 공존하는 상상적현실을 실현한다.  필자는 예술에 적합한 자리를 자연속에서 찾는다. 그리하여 예술과 삶이 분리되지않고 일치하는 '직관적 상상력'을 표현한 자연의 시리즈가 탄생한다. 

           필자가 그린 자연의 시리즈는 주체의 기억속에 스며있는 체험적인 자연이다. 또한 순수명상적 [매일하는 수행] 과정으로부터 촉발한 삶의 과정의 흔적들이다. 그 흔적들은 자연적풍경들속으로 들어가 물, 불, 공기, 흙의 4원소의 질료적 상상력과 합일된다. 그리고 예술적상상력으로 표현을 이룬다. 이런 질료적, 예술적 상상력의 합일은 ''서정적 자연''으로 육화한다. 

           그 자연은 내 안에 숨은 질료적 상상력의 자연이다. 그것은 본래의 대상적인 자연이 아니라 '심상'의 표현이라 할 수 있다. 달리말하면 심상의 표현이란 현실에서 느끼는 소외와 고독을 자연적 대상에 자신의 감정을 투영하거나 감정이입하는 것을 말한다. 이것은 화면이라는것이 꿈꾸는 자아가 투사된 대상들로 만들어진 '심리적'공간임을 의미한다. 여기에서 보이는것은 자연이지만, 그 자연은 자연의 실체인 실재적 대상이 아니라 내 존재의 꿈과 욕망이 투영된 심상의 시이며, 내 감정의 내면풍경이라 말할 수 있다. 가시적으로 보이는 자연의 서정적 화면은 상상력의 색채로 덧씌워진다. 그리하여 새로 태어난 이상적 현실 [상상적 현실]의 자연이 된다. 이런 상상적 현실속에서 그것을 그린 자아또한 자연으로 돌아간다. [그림일기]

.................................................................................................................

[Suite de l'introduction...]

            L’auteure a trouvé l’unicité qui peut coexister entre le soi et l'objet dans « la nature ». Ralph Waldo Emerson disait ainsi dans son livre essai : « Pour le corps et l’esprit, […] la nature est un remède qui soulage et guérit. […] dans ce calme éternel, il se trouvera. […] Voyez comme la Nature peut nous déifier avec quelques éléments simples ! ».

             La nature est un être vibrant de l'âme. Quand nous communiquons avec la nature, elle nous fait retrouver notre intérieur profond dans le monde primitif. Regarder la nature à ce moment-là, c’est comme regarder un miroir, elle nous fait nous regarder nous-mêmes. Ceci nous fait nous rapprocher de l'essence de soi en écoutant le son de notre intérieur, grâce à la « nature contemplée ». L'activité humaine fondamentale est dans la nature, et la racine originelle est aussi dans la nature.

Si la racine de l'esprit est la nature, il y a quatre éléments dans la nature. Empédocle (493 av. J.-C.)3 parlait des « racines (Rhizomes) fondamentales de l'univers » en indiquant les quatre éléments de la nature. Les quatre éléments sont quatre matières qui entrent dans les sensations fondamental de la nature. On peut communiquer avec la nature par « l'imagination matérielle » qui est le rêve des quatre éléments de Bachelard. L’humain et la nature sont unifiés dans le rêve matériel des quatre éléments. Ainsi, la rétablissement lyrique est atteint et l'imagination artistique augmente également.

          La première étape pour parvenir à cet imaginaire matériel part de la sensibilité du poète. La sensibilité physique et l'admiration innocente du poète éveillent une conversation avec la nature endormie. Cette « naïveté d'émerveillement »  (merveille innocente) est un rythme d’intuition qui jaillit comme un éclair à travers le vécu physique. Par l’intuition et l’imagination, les humains et la nature s’unissent pour former le moi lyrique. Alors, Pierre Quillet dit ainsi :

                                               « L’imagination bachelardienne est l’intuition bergsonienne. »

           Quand il y a un « retentissement » dans l'imagination fait en communiant avec la nature par l'intuition, je suis dans la nature, et je deviens nature. La coïncidence familiale entre l'humain et la nature est réalisée par l’imagination. Ce que nous voyons dans cet ajustement unifié lyrique, c'est « la vie ». La vie signifie l'imagination vivante de l'intuition à la base sur la sensibilité sensuelle à propos de l'eau, le feu, l'air, la terre.

            L'imagination de l’intuition est entrelacée (mixte) avec les choses variées. Ainsi, le premier sujet disparaît sans laisser une trace. L'imagination née de l'aliénation du sujet, ceci est, selon Bachelard, la « déformation ». La déformation est une qualité de l'imagination née par l'aliénation du sujet, elle est « retentissement » existant à la limite entre réel et irréel. Lorsque nous communiquons et sommes au contact avec la nature, nous nous transformons nous-mêmes. La nature que nous voyons est également transformée, il y a « retentissement » des uns avec les autres. Dans le « retentissement » qui est le « cycle revenir à soi », l'âme peut retrouver dans le monde de Nirvana (irréel) qui a ses racines dans la nature. Alors, nous pouvons trouver notre véritable ville natale dans le monde de Nirvana de la réverbération. « Le monde rêve en nous dynamiquement » comme dit Bachelard, nous regardons le miroir de la nature, rêvons que nous sommes dans la nature et que la nature est en nous. C'est la gloire de la solitude du rêveur qui respire dans la nature. Tout comme Rousseau qui a abandonné sa vie de bourgeois et qui est retourné vers la nature pour savourer la solitude intérieure, les humains peuvent rencontrer leur « vrai soi » en respirant avec la nature dans la réalité de l'aliénation et de la solitude. Lorsque le soi, au début aliéné, passe par l'irréalité, il se transforme ensuite grâce à l'imagination intuitive, alors c'est une rencontre de la ville natale qui va vers l'éternité. Les valeurs d'aliénation et de solitude deviennent à la fois poésie et réalité imaginaire de l'existence humaine née dans la solitude du rêveur. William Blake disait que :

                                  « L’imagination n’est pas un état, c’est l’existence humaine elle-même. »

                                                                      Mon paysage intérieur

                            « J’étais autrefois bien nerveux. Me voici sur une nouvelle voie :

               je mets une pomme sur ma table. Puis je me mets dans cette pomme.

               Quelle tranquillité ! » » (Michaux Henri)

             Le paysage intérieur de l'auteure est un poème de l’image mentale dans lequel l'existence quotidienne elle-même et les traces de la vie s'expriment en tant que langue de la poésie. Il s'agit de la « représentation poétique » de Hegel, dans laquelle

« le paysage primitif de l'existence » se révèle comme « un tout nouveau » avec l'imagination poétique. Pour l’auteure, la

« représentation poétique », est dirigée vers « l’intérieur ». Comme l’a dit Jean Arp, « Le petit tient le grand en laisse ». C'est un univers petit comme un « fruit » mais contenant un paysage poétique intime et infini. Le paysage intérieur de l'auteure qui décrit cet univers intérieur, cet Éden, est exprimé en tant que poème de l’image mentale.

Par conséquent, le soi aliéné commence par le désir de la vie pour trouver l'idéal. Ce désir se transforme en un univers poétique qui dépasse la réalité et pénètre l'irréalité. Cela signifie être basé sur la réalité et en même temps être éloigné de la réalité.

             La nature fait résonner les quatre éléments en nous. Les quatre éléments cachés en nous sont créés à l'écran comme une seule langue. La création de l'art réalise une réalité imaginaire dans laquelle l'irréalité coexiste avec la réalité. Je trouve un endroit approprié pour l'art dans la nature. Ainsi, une série de nature est née, exprimée par « l'imagination intuitive » dans laquelle l'art et la vie ne sont pas séparés et coïncident.

              La série de nature que j'ai dessinée est une nature dans laquelle j’ai vécu et dont ma mémoire est imprégnée. Ce sont aussi des traces du processus de vie déclenché par la pratique d’ascèse quotidienne ou la méditation pure.

Ces traces pénètrent d’abord dans les paysages naturels et fusionnent avec l'imagination matérielle des quatre éléments, tels que l'eau, le feu, l'air et la terre, ensuite expriment l'imagination artistique. Cette unité de l'imagination matérielle et artistique s’incarne en « nature lyrique ».

             Cette nature est la nature de l'imagination matérielle cachée en moi. Cela n'est pas l'objet originel de la nature, mais une expression‎ de « l’'image mentale ». En d'autres termes, l'expression‎ de l'image mentale renvoie à la projection ou à l'empathie, l'aliénation et la solitude ressenties en réalité sur un objet naturel. Cela signifie que la toile est un espace « psychologique » fait d'objets sur lesquels se projette le soi rêvant.

              Par conséquent, ce qui est vu là, c'est la nature qui n'est pas un objet réel, la substance de la nature, mais un poème, une image mentale reflétant les rêves et les désirs de mon existence. On peut dire que c'est le paysage intérieur de mes émotions. L'image lyrique de la nature visible se superpose aux couleurs de l'imagination. Ainsi, cela devient la nature de la réalité idéale (réalité imaginaire) nouvellement née. Dans cette réalité imaginaire, le moi qui l'a dessinée retourne aussi à la nature (le Journal de mes tableaux).

.........................................................................

3 Philosophe grec du 5ème siècle avant, J. C. qui a affirmé que le monde était composé de quatre éléments : l'eau, le

feu, l'air et la terre. Selon son livre Sur la nature, le monde continue d'être uni et séparé par l'amour et la haine des

quatre éléments, ainsi que par le cycle de création et d'extinction. La légende raconte qu'il s'est finalement immergé

en lui-même et a sauté du sommet d'un volcan débordant de lave.

.........................................................................

불어가 아직도 이상한 데가 있네요..  부족한 불어를 고쳐주시면 감사하겠습니다
Il y a quand même quelque chose d'étrange dans le français... J'apprécierais que vous puissiez corriger le français insuffisant. Merci

제가 글을 혼자 써서 이렇게 쓰는것이 맞는것인지 모르겠습니다. 부족한 나의글을 지도해주셨으면 좋겠습니다. 
Je ne sais pas si c'est bien d'écrire ainsi parce que j'écris seul. J'espère que vous pourrez guider mon écriture, qui fait défaut.

[알렙 (Aleph)]

[ 나는 테이블 위에 사과를 놓았습니다. 그런 다음 나는 이 사과에 나 자신을 집어넣었습니다. 얼마나 평온한가! ] ㅡ앙리 미쇼ㅡ
« je mets une pomme sur ma table. Puis je me mets dans cette pomme. Quelle tranquillité ! » (Michaux Henri)

이 문구 참 맘에 들지 않아요? 제가 마스터 2 논문 첫페이지에 실었던 문구입니다
Vous n'aimez pas cette phrase ? C’est la phrase que j’ai inscrite sur la première page de mon mémoire de Master 2.