Journal de 12h30
Jeudi 28 mars 2024
Gabriel Attal souhaite une nouvelle réforme "globale" de l'assurance chômage
Le Premier ministre français Gabriel Attal pose avant une interview au journal télévisé du soir de la chaîne de télévision française TF1 ©AFP - ALAIN JOCARD
Hier soir Gabriel Attal a dit souhaiter une nouvelle réforme "globale" qui réduirait la durée d'indemnisation des allocataires. C'est là l'une des pistes avancées par le gouvernement pour réduire les dépenses sociales et ainsi combler le déficit qui s'est envolé l'an dernier.
Après avoir, déjà, acté 10 milliards de coupes budgétaires pour cette année et encore 20 milliards de marges supplémentaires l'an prochain, le gouvernement cherche toujours plus d'économies pour compenser l'envolée du déficit. Et c'est ainsi que sous la pression des oppositions, mais aussi des agences de notation, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a convoqué, cet après-midi, tous les chefs des groupes parlementaires pour une grande séance de brainstorming à Bercy, afin d'identifier les leviers qui permettraient de réduire sensiblement les dépenses.
Alors parmi les premières pistes évoquées ou plutôt réaffirmées dès hier soir par le Premier ministre, on trouve une énième réforme de l'assurance chômage. Quand bien même, d'ailleurs, la nouvelle convention négociée à l'automne dernier par les partenaires sociaux n'a toujours pas été validée par le gouvernement. Quoi qu'il en soit, Gabriel Attal propose donc de durcir davantage encore les règles d'indemnisation. Ce qui le cas échéant, rayerait d'un trait de plume le décret qui, il y a à peine plus d'un an prévoyait d'adapter les droits des chômeurs fonction de la conjoncture.
Et pour continuer d'évoquer donc cette possible futur troisième réforme de l'assurance chômage, invité à présent de la rédaction :
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Le texte ne bouleversera pas la doctrine officielle qui, depuis quelques années déjà, est enfin sortie du déni qui aura longtemps marqué la posture de l’Etat. Reste que dans un contexte, où les questions mémorielles pèsent toujours lourd dans les relations entre la France et l'Algérie, le projet de résolution présenté ce matin à l'Assemblée avait du faire l'objet de très nombreuses écritures et réécritures avant d'être finalement adopté. Il réclame au gouvernement, non seulement la condamnation de la répression meurtrière des Algériens commise le 17 octobre 1961, sous l'autorité du préfet de police de l'époque Maurice Papon, mais aussi l'inscription à l'agenda des cérémonies nationales d'une journée de commémoration.
Précisons tout de suite qu'il ne s'agit là que d'une résolution, c'est-à-dire d'un simple avis qui n'a pas de force législative. Ce qui n'a pas empêché, d'ailleurs, de réveiller sur les bancs de l'Hémicycle, même à moitié, les fantômes autour de la guerre d'Algérie. En l'occurrence, le texte porté par une députée écologiste, Sabrina Sebaihi a reçu le soutien de la gauche, du parti présidentiel et du MoDem. En revanche, les Républicains se sont abstenus et le Rassemblement National a voté contre.
Après la photo carte postale du président Emmanuel Macron et de son homologue brésilien Lula dans le décor luxuriant de la forêt amazonienne, censée immortaliser la "nouvelle page" des relations entre les deux pays, le président français a fini par mettre les pieds dans le plat hier, en réitérant ses critiques à l’égard de l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le bloc des pays sud-américains : le Mercosur défendu sans relâche en l'occurrence par le président brésilien. C’est un “très mauvais accord” a martelé le chef de l'Etat, lequel propose rien de moins que d'en bâtir un nouveau.
Reste toutefois à savoir ce qu'en pensent ses 26 autres partenaires européens, puisque tous ne sont pas contre. Loin de là.
Près d'une semaine après l'attentat dans une banlieue de Moscou, dont le bilan s’est encore alourdi hier atteignant les 140 morts et bien qu'ayant admis pour la première fois, lundi dernier, que les assaillants présumés étaient des "islamistes radicaux", Vladimir Poutine n'en démord pas. Le maître du Kremlin continue d'insister sur un lien présumée avec les services secrets ukrainiens. Et peu importe, d'ailleurs, si son plus fidèle allié le président bélarusse Alexandre Loukachenko a en partie mis à mal la version de Moscou cette semaine, en assurant que les assaillants avaient initialement essayé de fuir vers son pays et non pas en Ukraine. Alors peut-être est-ce la raison pour laquelle le spectre des présumés inspirateurs de cette attaque s'est encore élargi. Toujours est-il que le patron des services de sécurité russes accuse désormais l'Occident d'avoir facilité l'attentat.
Le gaspillage alimentaire est une tragédie mondiale D'après l'ONU, les ménages ont jeté l'équivalent d'un milliard de repas chaque jour dans le monde en 2022. Soit de quoi nourrir tous ceux qui souffrent de la faim dans le monde, en l'occurrence, 800 millions de personnes selon les estimations. Alors à eux seuls, les ménages représentent 60% de ce gâchis, suivent ensuite les services de restauration, les supermarchés, les boucheries et autres épiceries en tout genre. Faut-il s'étonner de l’ampleur du phénomène. L'application permet à des millions d’usagers de récupérer les invendus des commerçants à petit prix.