Des pourparlers à quitte ou double. Une délégation du Hamas est arrivée ce matin au Caire pour une nouvelle série de négociations sur la proposition de trêve dans la bande de Gaza avec Israël, qui menace de lancer une opération terrestre à Rafah, ville frontalière avec l'Egypte, malgré les mises en garde internationales.
Alors que le Hamas avait affirmé venir au Caire "dans un esprit positif", le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a lui estimé que le mouvement islamiste palestinien Hamas restait le "seul obstacle entre le peuple de Gaza et un cessez-le-feu" avec Israël. Après quasiment sept mois d'une guerre dévastatrice, l'offre de trêve sur la table comprend une pause de 40 jours de l'offensive israélienne à Gaza et la libération de prisonniers palestiniens contre celle d'otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, qui a déclenché la guerre.
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En France, le gouvernement subit un premier revers dans son projet de loi d'orientation agricole, actuellement étudié en commission à l'Assemblée. Le gouvernement souhaite créer des "Groupements foncier agricole d'investissement"
pour permettre, d'après l'exécutif, de lever l'argent auprès d'investisseurs publics ou privés afin d'acheter des terres, et les louer à de nouveaux agriculteurs. Mais cette disposition a été retoquée par les parlementaires d'opposition la nuit dernière qui redoutent un risque de dérégulation.
Une campagne internationale s’organise pour sauver le rappeur iranien et opposant au régime Toomaj Salehi, condamné à mort par Téhéran. Une mobilisation qui révèle un changement de cap majeur dans les modes de contestations politiques iranienne, explique l’anthropologue au CNRS Chowra Makaremi, invitée de ce journal.
Restituer ou conserver les œuvres d’art spoliées pendant la colonisation ? La question taraude tous les grands musées depuis plusieurs années. Et y compris dans les pays qui n’ont pas eu d’empire colonial. C’est le cas de la Suisse, mais où nombre de citoyens ont participé à la colonisation. Ramenant avec eux quantités d’objets aux origines incertaines. Dans sa nouvelle exposition, le musée d’Ethnographie de Genève a décidé d’interroger la provenance de ces œuvres d’art.