Journal de 12h30
Lundi 20 mai 2024
L'ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin est mort
L'ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin ©AFP - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
Il avait incarné la droite provençale. Jean-Claude Gaudin est mort ce matin à l'âge de 84 ans.
Il avait été l'un des plus emblématiques maire de la cité phocéenne pendant un quart de siècle. Toujours prompt avec son accent et sa gouaille à défendre sa ville natale, Jean-Claude Gaudin est décédé aujourd'hui d'une crise cardiaque. Retraité de la vie politique depuis 2020, il avait été tour à tour député puis sénateur, plusieurs fois vice-président du Sénat. Mais il restera d'abord et surtout comme l'incontournable leader de la droite marseillaise.
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Après six morts en six jours d'émeutes et malgré des appels répétés à temporiser, l'État est passé à l'offensive hier en Nouvelle-Calédonie. L'objectif : rétablir "l'ordre républicain" "quoi qu'il en coûte". Et pourtant, ce matin encore, aucune issue à la crise sécuritaire et politique ne se dessine dans l'archipel. Les barrages érigés que les forces de l'ordre se sont efforcés de dégager avec le renfort des forces d'élite du GIGN, ont pour l'essentiel été réinstallés. Les stigmates de la semaine écoulée sont visibles partout : carcasses de voiture calcinées, bitume fondu. Les écoles sont toujours fermées, tout comme les bureaux de poste et les stations-services. Dans les quartiers les plus touchés par les émeutes, les distributeurs de billets sont hors service. Enfin, avec les nombreux commerces brûlés ou pillés, les files d'attente n'en finissent pas de s'allonger devant les magasins encore ouverts, où les habitants tentent toujours de s'approvisionner en produits de première nécessité.
Un nouveau Conseil de défense et de sécurité est prévu ce soir. Or depuis quelques jours déjà, Stéphane, de plus en plus de voix s'élèvent désormais pour réclamer au président, Emmanuel Macron, d'annuler la réunion du Congrès programmé fin juin pour valider la réforme du dégel du corps électoral.
Sur la route des élections européennes à moins de trois semaines du scrutin.L'invité de la rédaction : François-Xavier Bellamy, tête de liste pour Les Républicains.
Toute la matinée, la télévision d'Etat iranienne a diffusé des chants religieux. Manière donc de rendre hommage au président Raïssi dont la mort, la veille, dans le crash de son appareil a été confirmée tôt ce matin. 5 jours de deuil ont également été décrétés dans le pays. Et puis de partout, les réactions sobres ou ouvertement affligées se multiplient. Seule exception, la présidente du Conseil National de la Résistance iranienne basée à Paris, pour qui le décès du président de la République des mollahs et son régime d'exécutions et de massacres devrait inciter la jeunesse insurgée à l’action.
Aussitôt confirmé la mort d'Ebrahim Raïssi, les autorités ont assuré que se disparition n'entraînerait pas "la moindre perturbation dans l'administration". Sauf que dans un environnement de contestation interne d'une part et un contexte troublé à l'international d'autre part, forcément, cette disparition va ouvrir une période d'incertitude politique à Téhéran.
Et puis s'agissant à présent des circonstances de cet accident mortel d'hélicoptère, Ebrahim Raïssi s'était rendu hier dans la province d'Azerbaïdjan oriental, pour y inaugurer un barrage à la frontière entre les deux pays. Or compte tenu de la proximité de Bakou avec Tel-Aviv et la présence du Mossad dans la région, déjà certaines théories du complot ont commencé à voir le jour et en particulier en Turquie, pays traditionnellement rival de l'Iran.
Que s'est-il passé hier à Kinshasa ? L'armée de la République démocratique du Congo a annoncé avoir déjoué une "tentative de coup d'Etat", ayant impliqué des Congolais mais aussi plusieurs Américains et un Britannique. Une quarantaine d'assaillants ont été arrêtés et 4 autres tués. Un incident qui soulève nécessairement beaucoup de questions sur fond de tensions politiques mais aussi de conflit dans l'Est du pays.