B.N. :
Le chanteur et compositeur français, Alain Bashung, le dernier géant du rock français s'est éteint aujourd'hui à l'âge de 61ans, victime d'un cancer du poumon.
J.R. :
"Ma Petite Entreprise", c'est l'un des grands succès populaires d'Alain Bashung. Il y en a eu d'autres, en 30 ans de carrière. Citons, "Gaby", "Vertige de l'Amour", "Allez Joséphine", "Malédiction", etc.
En dépit de sa maladie, malgré son état, Alain Bashung n'avait pratiquement pas quitté la scène depuis un an. Il enchaînait les concerts. Il aurait sans doute aimé mourir en scène comme Molière en son temps, mais il était devenu trop faible. Alain Bashung avait récemment triomphé, vaincu aux Victoires de la musique en devenant l'artiste le plus primé de l'histoire de cette cérémonie, qui est aux interprètes ce que les Césars sont au cinéma et les Molière au théâtre. Ecoutons le :
C'était Alain Bashung recevant ses récompenses aux Victoires de la musique, il y a tout juste, exactement 2 semaines.
B.N. :
Le Soudan a confirmé que son président se rendra bel et bien au sommet arabe de Doha, à la fin du mois.
J.R. :
Doha est la capitale de l'émirat du Qatar, qui se trouve sur la péninsule arabique, au bord du golfe arabo-persique. 2 réunions au sommet s'y tiendront coup sur coup, l'une après l'autre. Il y aura un sommet des pays arabes, et un sommet entre la ligue Arabe et l'Amérique Latine. Le président Soudanais Omar el-Béchir participera à ces deux réunions, en dépit de sa mise au ban de la communauté internationale, qui l'a écarté à cause du mandat d'arrêt de la CPI. La Cour Pénale Internationale, qui ne dispose pas des moyens de faire appliquer son mandat, a demandé au Qatar d'arrêter le président Omar el-Béchir, et de le lui livrer pour qu'il soit jugé.
B.N. :
Au Soudan, toujours, après 24 heures de confusion, et des informations contradictoires, finalement les 4 travailleurs humanitaires de l'ONG Médecins Sans Frontière, qui avaient été enlevés cette semaine au Darfour ont été libérés aujourd'hui.
J.R. :
Ils sont en bonne santé et sont arrivés à Khartoum, la capitale du Soudan. Il s'agit d'un Français, d'un Italien, d'une Canadienne et d'un Soudanais. A présent, Médecins Sans Frontière s'interroge sur la poursuite de ses activités dans la région du Darfour.
B.N. :
Après deux mois de crise politique, Madagascar, la grande île de l'Océan Indien, s'est enfoncée aujourd'hui dans une situation de double pouvoir.
J.R. :
L'opposition a pris, sans violence, les bureaux du Premier ministre. Son chef, Andry Rajoelina est sorti de sa clandestinité, de sa cachette. Il est apparu sur la grande place centrale de la capitale entouré de militaires, devant la foule de ses partisans. Ce soir, il a dit que c'est lui qui commande l'armée, et non plus le président Marc Ravalomanana.
B.N. :
L'opposition a demandé à la Haute-Cour constitutionnelle de destituer le président.
J.R. :
Et ce dernier a répondu "je reste", comme nous l'explique Olivier Rogez.
B.N. :
Et nous refermons à présent ce journal en Français facile avec la Chronique d'Yvan Amar.
J.R. :
Comme nous sommes samedi, cette chronique hebdomadaire est consacrée au mot de la semaine. Yvan Amar a choisi le mot « Salon ».