jeudi 25 juillet 2019
La revue de presse du jeudi 25 juill.mp3
Mouthe. Dans le Doubs. "Petite Sibérie française", c'est son surnom. Mouthe a chaud aussi, aujourd'hui. C'est dans le Dauphiné Libéré. Alors il ne fera pas 42 degrés, comme prévu à Paris. Reims. Ou Troyes. Mais un bon petit 32 quand même. Et pour Mouthe, c'est déjà pas mal. Le maire explique : "nous sommes un petit village perché à 900 mètres d'altitude". Climat continental. Froid l'hiver. Chaud l'été. Parfaitement normal. Nous dépassons peut-être en fait ces jours ci les 40 degrés ... Mais tout cela est un peu flou. Les mesures officielles de la gendarmerie n'ont plus lieu depuis plusieurs années et le soir, une petite laine reste bienvenue.
Quand il en a la force. Et la vigueur. Article du Huffington Post, qui nous explique, comment travaille notre corps en ce moment. Quand la température extérieure dépasse les 37, lui fait tout pour éviter l'hyperthermie. Nos vaisseaux sanguins se dilatent. Évacuant une partie de la chaleur emmagasinée. L'arme secrète ? La transpiration ! Souvent traquées, nos petites gouttes de sueur amènent aussi du frais quand elles sont caressées par un souffle de vent. Machinerie au top donc. Mais machinerie qui fatigue. "Personne n'est sans risque face à de telles températures" alerte Le Monde. Un climatologue américain, toujours sur le Huffington Post, avance une solution toute trouvée pour notre corps. Qui pourrait changer, évoluer, se transformer sur le très long terme. Nous serons peut être, si nous sommes encore là dans 1 000 ans plus petits, plus fins... Moins de volume. Plus efficace face à la chaleur.
Thibaut Pinot, cycliste franc comtois, 4ème au classement général du Tour de France, a fait installer chez lui, un sauna, il y a un an, pour habituer son organisme aux températures extrêmes. C'est dans Libé qui cite l'Equipe... Et justement, le Tour de France est partout. Partout dans vos journaux ce matin. Une du Figaro. De Libé. Du Parisien. Parce que les Alpes, ça excite pas mal les amateurs de petite reine. Les journalistes sportifs aussi. Et c'est assez réjouissant à lire. Extrait de l'Equipe : "Nous y voilà, au bord du précipice, avec cette petite sensation de vide qui vous fait remonter les intestins... ce court black out qui vous éteint le plafonnier une nanoseconde avant de sauter.... Les voilà, les Alpes saturées en cochonneries comme un pot de pâte à tartiner en huile de palme". Allez encore un peu : "On a la langue qui pendouille jusqu'au bitume parce que c'est un menu côte de bœuf - côte de bœuf - côte de bœuf qui s'annonce". Comprenez Trois étapes. Trois jours. Dans les Alpes. A partir d'aujourd'hui donc. Les éventuels scandales de dopage, ce sera pour plus tard, repousse Libération.
A Sospel, hameau perché de la Côte d'Azur, où les 44 habitants doivent monter chez eux ... à pied. Car depuis avril 2018, l'unique route qui les reliait au village est condamnée, emportée par un pan de montagne, écroulé. Alors les courses se font avec bâton et sac à dos. Une heure de trajet. Sentier escarpé. 200 mètres de dénivelé. Pour les poubelles, c'est pareil. Le courrier n'est plus distribué. "Papy est un aventurier" dit un enfant à son grand-père. Papy Dominique est certes un aventurier, mais il est aussi un brin fatigué, lassé. Le chantier doit encore durer jusqu’à la fin de l'année. Un couple se réjouit de la venue des pelleteuses. Elles racleront la terre. Mais elle amèneront aussi, le mobilier nécessaire pour la chambre du bébé né au printemps dernier.
Ça se passe à 13 km seulement du Kremlin. Les déchets ont été enfouis dernière les murs d'une usine. Le simple promeneur ne risque rien, à priori. Seule une exposition prolongée présente un danger. Mais si les poussières s'échappent, là c'est autre chose. Et la terre sera remuée, bien sûr, par les engins de chantier. La mairie communique via les chaines publiques, promet que le tracé ne touchera pas la zone contaminée. L'usine commence même à dire qu'il n'y a en fait... pas de zone contaminée. Pas de quoi rassurer.
Les conseils du Parisien Aujourd'hui en France ce matin. Parce qu'aujourd'hui, 93% des clients passeraient par une plateforme comme Booking, Hotel.com ou Kayak par exemple, pour réserver leur chambre d’hôtel. Des sites aux pratiques douteuses. Le faux prix barré par exemple, qui fait croire à une économie alors que pas du tout. Autre cas d'école : "la dernière chambre disponible". "la chambre réservée deux fois à vos dates dans la dernière heure". Ou ces " 12 internautes qui regardent l'annonce en même temps que vous". Phrases qui s'affichent quand vous êtes en pleine recherche. Et qui sont fausses, elles aussi le plus souvent. Dernier exemple, précis, dans l'Essonne. Où Booking prélève une taxe de séjour qui n'existe pas. Comparez, vérifiez, conseille donc Le quotidien.
Autre conseil dans le Parisien. Qui n'a rien à voir. Et qui interpelle. "Si vous êtes coincé au milieu d'un passage à niveau, foncez, les barrières sont faites pour céder". C'est un cheminot qui parle, après le drame d'Avenay. Voiture fauchée par un train. 4 morts. Le train arrive normalement, normalement entre 8 et 27 secondes après la fermeture des barrières. Mais comment être sûrs de nos réflexes, de nos réflexions, en pareille situation.
"Tu as quel âge?" "Attends, je regarde au fond de mon verre !" Vous l'avez tous fait, non ou presque. Réputation internationale pour les "verres Duralex". Mais l'entreprise, basée dans le Loiret n'est pas au mieux. Gestion chaotique. Soupçons de malversations. Les syndicats dénoncent des cadres embauchés à tour de bras avec les salaires qui vont avec, le doublement des voitures de fonction. Ils ont fait appel à un cabinet d'experts pour faire la lumière sur tout cela. Un élu communiste d'Orléans s'agace "le verre est un enjeu écologique... les banques doivent soutenir cette entreprise". La direction de Duralex, après une manifestation des salariés il y a quelques jours, a décidé de poursuivre, devant les tribunaux, le syndicat CGT et le PCF du Loiret.
Parce que comprendre la seiche. C'est comprendre l'évolution de l'intelligence. Article dans Ouest France ce matin. La seiche donc. 8 bras. 2 tentacules. Terrain de jeu : presque toutes les mers du globe. Et parmi les spécialistes mondiaux de la bestiole. Les chercheurs de l'Université de Caen. Reportage. "Dans un grand bac en plastique, une seiche sort de sa cachette et plonge ses grands yeux dans ceux de la chercheuse. Le courant passe". Car les céphalopodes, sachez le, sont une île de complexité mentale. Ils seraient même, en dehors des vertébrés "la seule expérience de gros cerveaux que l'évolution a tenté". L'animal a de formidables capacités d'adaptation. Son nombre explose. Chapeau le mollusque ! Conclusion de Ouest France