La revue de presse
Mercredi 29 novembre 2023
Et le toubib de Nottingham Forest planta une aiguille dans l'oeuf de pigeon de Brice Samba, l'Equipe...
... et quand le Télégramme et le Parisien la gardienne de Hand Cléopatre Darleux nous dit long chemin après une commotion, le capitaine de Lens livre une histoire de stoïcisme anglais. Libération raconte les doutes d'une autrice d'un roman pour ados dont une scène d'amour dérangeait les enfants.
On parle d'un oeuf de pigeon...
Une vulgaire bosse spectaculaire poussée sur le front du gardien de but de Nottingham Forest Brice Samba après un choc en fin de première mi temps du match contre Derby County, belle affiche de Championship, la division 2 anglaise, en janvier 2022. Brice voulait sortir à la mi-temps, l’entraineur n’était pas d’accord, il demanda au docteur du club de trouver une solution.
Et ici je cite Brice Samba, ce matin dans l'Equipe...
"Il s'exécute et me lance : "Je vais t'opérer". Comment ça, opérer ? "Oui, je vais t'opérer". Il m'allonge, avec des draps autour de moi, prend une aiguille longue comme ça et me pique au milieu de l'oeuf. Le sang a giclé de partout. J'avais mal à la tête. Finalement, j'ai bien fait de rester..."
Et à la fin du match, Nottingham Forest menant 2-0 venait de se faire remonter sur penalty, Brice Samba tête bandée provoqua une bagarre dans ses propres buts pour casser le rythme de l'adversaire...
Et c'est ainsi qu'un gardien français est devenu héros en Angleterre où il revient aujourd'hui, puisque Samba désormais capitaine de Lens emmène son club à Arsenal à Londres en Ligue des champions, dans ce pays où il a tant appris... oùa joua aussi son coéquipier Nampalys Mendy, qui d'un passage à Leicester a compris qu'il ne faut jamais rien lâcher, il le dit à la Voix du Nord. Et nous voilà au lendemain du PSGNewcastle qu'un penalty douteux a volé aux anglais avec une leçon de stoïcisme british à ne pas reproduire -car les commotions sont choses sérieuseset ne se règlent pas à coup d''aiguille...
Dans le Parisien et dans le Télégramme vous lisez une autre gardienne de buts, mais de handball, Cléopatre Darleux, de Brest et de l'equipe de France, qui n'a plus joué depuis janvier, depuis que deux ballons l'ont percutée en pleine figure, qui raconte le long retour d'une commotion. Elle n'est pas inquiète pour sa vie future de femme ou de maman, les IRM ne montrent aucun oedème, il est passé le temps où elle ne pouvait ni lire ni conduire et tout était compliqué et si elle n'était pas sportive de haut niveau, ça irait, mais là, les maux de têtes liés à l'effort ne sont pas passés, il faut attendre mais la vie avance et ne nous attend pas, un championnat du monde commence sans elle, ensuite il y aura la liste des joueuses retenues pour les Jeux de Paris, reviendra-t-elle à temps...
Après ces courages je me sens assez fort pour lire dans le Monde la virilité agressive et les affrontements qu'allaient chercher en commandos organisés les militants d’ultra-droite venus à Romans dans le quartier de la Monnaie pour disaient-ils venger le jeune Thomas poignardé dans un bal de village... On a déjà raconté cette équipée, mais le Monde s'abreuve à des sources policières, et me décrit l'organisation des fauteurs de troubles, et me dit aussi cela: le jeune homme venu de Mayenne, que des jeunes du quartier avaient attrapé battu, dénudé aussi, avait été protégé, avant la police, par des adultes du quartier, ça on le savait, mais je ne savait pas ce qu'un policier dit au Monde, que parmi les sauveurs il y avait "au moins deux personnes connues pour leurs liens passés avec l’islamisme radical".
Paris-Normandie lui me dit le parcours d'un des meneurs du raid d’ultra-droite, un rouennais prénommé Léo membre du groupuscule « division Martel » que Gérald Darmanin veut dissoudre et dont un article de Street press en ligne raconte les équipées sanglantes et le folklore, tabasser des lycéens aux cris de « Jambon hooligan »... Léo, dont parle Paris-Normandie, aime bien Hitler et est surnommé « gros lardon ». En dehors du nazisme, il fait du bénévolat dans une association de protection des chats.
On parle aussi d'une page...
La page 153 d'un roman pour adolescents nommé « Free ride », qui raconte une jeune championne de ski-cross qui perdu la mémoire dans un accident, et que son amoureux veut sauver en lui racontant dans des lettres leur histoire... Et donc page 153 ils font l'amour ces jeunes gens... Et cette scène sexe est devenue l’interrogation, le doute de l'autrice du roman Jessie Magana, car des parents des profs et des élèves aussi butaient sur elle, la trouvaient déplacée ou bizarre cette page 153 et Jessie s'est demandée alors si elle avait employé les mots justes, et elle a remodelé ses phrases, elle se sent mieux...
Jessie Magana est une des auteurs/autrices pour la jeunesse auquel Libération a confié ses pages à l'occasion du salon du livre jeunesse de Montreuil, on y trouve de jolis textes, entre autres celui de Valérie Zenatti qui elle raconte une télé grand public israélienne, canal 12, qui le 7 octobre au matin était en pleine émission jeunesse sur la boutique Harry Potter de Tel Aviv, a basculé dans l'urgence de l'attaque du Hamas et n'en est plus sortie, et de puis dans le drame s'attache à raconter les citoyens israéliens arabes, bédouins, druzes, victimes ou héros du moment...
Dans Télérama, vous lirez, plus âpre et plus urgent encoere, l'histoire d'un media unique, nommé « +972" indicatif téléphonique d'israël, dont la rédaction composée de journalistes israeliens et palestiniens franchit les barrières et s'obstine dans un moment terrible, écoutez ce mot d'un reporter: « c’est une période difficile pour les phrases complexes. »
Dans le Figaro vous voyez un homme beau, tatoué barbe grise yeux profonds, beau et complexe à la fois, comme la cuisine qu'il invente à Paris, la ville dont il rêvait jeune chef sans argent, qui dans ses restaurants créolise la France, les gouts israeliens juif oriental… Assaf Granit est son nom, quand la guerre est venue, il a été rappelé par l'armée israélienne et est retourné dans son pays se battre et a été jeté dans la seule survie... Ses restaurants tournent pourtant à paris.
On parle enfin d'éléphants...
Cent-quatre-vingt éléphants dont nous ne savons rien sauf ceci, ils ont été tués pour l'ivoire de leurs défenses... Et ce qui restait d'eux, de ces défenses, leur dernière trace d'un passage sur terre, des objets des bibelots des sculptures des bracelets et même des jouets sexuels, tout ceci a été broyé hier à Saint-Leonard près de Reims, par une entreprise nommée Moroni pas forcément rassurée au départ: c’était la première fois qu'elle broyait de l'ivoire, mais enfin son concasseur a l'habitude de broyer du béton, alors ça l'a fait...
Et ainsi l'Union nous raconte le concassage broyage et l'incinération de 1850 kilos d'ivoire -ce qui représente donc 180 éléphants, destruction organisée par le Fonds international pour la protection des animaux et l’Office français de la biodiversité, qui veulent, en éradiquant les objets en ivoire, assécher le marché et donc mettre fin au trafic, qui décime les populations d'éléphants...
1850 kilos, c'est beaucoup, cela prouve que les consciences évoluent, les objets venaient venus de saisies de douanes mais aussi de dons de particuliers, car on a le droit de posséder des objets en ivoire mais on n'a pas le droit de les vendre, en revanche on peut les donner, à des organisations qui les feront détruire, ou bien à un musée si l'objet est vraiment rare ancien sublime... Hier à Saint-Léonard l'expert en objets d’art Pierre Grignon Dumoulin, a examiné les objets promis au concassage, il en a sauvé quelques-uns dont une miniature de Marie-Antoinette, qui on le sait connut aussi une triste fin.