La revue de presse
Lundi 18 mars 2024
Cette odeur de pourriture qui bouleverserait nos gênes et repousserait des cancers, les Echos, Ca m'intéresse.
Le sport profite mieux aux femmes qu'aux hommes, qui repoussent plus la mort et se renforcent plus vite, le Figaro. La sécurité sociale cherche des noises à un médecin de Dieppe, qui soigne les patients des classes populaires, l'Humanité, Paris-Normandie. Le Monde dit des politiciens belges ivres.
Vous nous parlez d'un privilège...
Un privilège féminin que me révèle le Figaro, reprenant une étude du Journal of the American College of Cardiology… Le sport aide les femmes, mieux que les hommes à ne pas mourir!
« Concrètement, pour un homme et une femme qui feraient la même activité physique, le premier verrait son risque de mourir baisser de 15 %, la seconde de 24 %...."
« Pour un bénéfice maximal pour leur santé, les hommes devraient faire 300 minutes d’activité modérée par semaine, les femmes seulement 140 minutes par semaine."
Et les femmes se renforcent musculairement, au sport, trois fois plus vite que les hommes...
Explication. La capacité respiratoire des femmes et leur masse musculaire étant plus faible que celles des hommes, pour un effort physique identique, l’implication de l’organisme est supérieure chez elle que chez lui.
Les conclusions politiques sont libres.
Le Figaro encore, attaché à notre survie, nous donne d'autres bons conseils pour repousser la mort. Selon une vaste étude dont les conclusions ont été publiées dans The American Journal of Nutrition, on peut repousser la blème de 24 ans pour les hommes et 21 ans pour les femmes, en menant une bonne vie...
Adhérer à un régime alimentaire à prédominance végétale, avoir une activité physique régulière et constante, savoir gérer le « stress négatif », ne pas fumer, avoir un sommeil réparateur, (là, je m’inquiète) ne pas consommer d’alcool de manière excessive, ne pas avoir un usage problématique d’opioïdes (c'est un problème monstrueux aux États-Unis) et enfin, avoir de nombreuses interactions sociales.
De fait, c'est toujours le Figaro qui nous le dit, on se fait du bien en parlant avec des inconnus, on a le sentiment d'être vivant.
Mais pour vivre bien... Il y a aussi mes amis, la puanteur... La pourriture précisément -la fragrance de la pourriture, qui nous saisirait au plus profond de nos corps, transformerait nos gènes, et sauverait nos vies…
L’odeur du pourri, qui monte notamment des fruits fermentés, et qui a stoppé in vitro sur des cellules humaine la tumeur du neuroblastome, c’est un cancer des voies respiratoires… Et cette même odeur avait aussi modifié le comportement des gènes de souris de laboratoire.
C’est dans lesEchos que vous lisez ceci, les Echos qui après le journal « Ca m’intéresse », rendons-lui cet honneur, reprennent une étude scientifique de l'université de Californie, prépubliée en février.
On découvre alors un composé volatil nommé le Diacétyle, c’est lui l’odeur de pourri des fruits fermentés, son parfum s’apparente aussi à celui du laitage fermenté et des pieds transpirants selon « Ca m’intéresse »... Mais il est assez puissant pour traverser des barrières cellulaires qui s’opposent aux traitements médicamenteux classiques... Mais comment,? On ne le sait pas encore et les scientifiques de la revue E-life encouragent leurs collègues californiens à explorer encore.
Les Echos m'apprennent que nous ne savons pas grand-chose sur ce sens merveilleux, l’odorat. Nous serions capables humains de différencier mille milliards d'odeurs, quand l'oeil ne distingue que dix millions de couleurs... Nous avons en nous une puissance qui reste à révéler...
On parle aussi d'un médecin...
Qui repousse le mal à Dieppe dans le quartier populaire du Val-Druel, et à qui la Sécurité sociale cherche des noises, pas seulement à lui, à ses patients aussi, dont les indemnités journalières ont été suspendues car leur toubib est sous tutelle, sous surveillance, jugé trop généreux en matière d'arrêt de travail... Alors, à ses patients qui n'y arrivent pas, Dominique Tribillac prête de l'argent...
Ce septuagénaire superbe, une gueule à la Victor Hugo, la barbe que le vent secoue, regardez-le lisez-le dans Paris-Normandie et dans Humanité dont il fait la Une... Il est devenu un symbole politique, un médecin des gens modestes qui refuse de se soumettre à des statistiques... Il parle de sa clientèle, 40% d'ouvriers, des pêcheurs de coquilles Saint-Jacques, qui développent des maux de de dos, il parle des pathologies qui se multiplient dans les quartiers populaires, obésité, précarité dépression usure des gens. Il devient un lanceur d'alerte, il a trente demandes de nouveaux patients par jour, il s'avoue fatigué, il ne se bat pas moins...
Pendant ce temps le Parisien nous parle de charlatans qui promettent aux parents que leurs enfants fatiguent, car ça crie un bébé, des miracles, du coaching des massages des peluches calmantes... Qui les embête, ces profiteurs de nos insomnies, quand un toubib de quartier subit les foudres de l'Etat...
Pendant ce temps, j'apprends par le Progrès et l’Alsace que Bernard, 60 ans, futur retraité, attend depuis onze mois que sa Caisse régionale d’assurance-retraite daigne lui répondre pour valider les trimestres qu'elle ne prend pas en compte, quand il est devenu travailleur indépendant....
On parle enfin d'alcool...
Et de politiciens de Belgique qui ne vont pas très bien m'apprend le Monde, pris en flagrant délit d'ébriété dans des scandales récurrents... Mauvaise vie! On me parle d'un ministre en charge de la Justice Vincent Van Quickenborne, dont les invités ont fait pipi, oui, pipi, sur une voiture de police, et d'un beau gosse de la politique belge, Conner Rousseau, chef des socialistes flamands, qui se voyait un jour à la tête du gouvernement mais qui en septembre dernier, un soir de beuverie, a beuglé que seul l'usage plus fréquent des matraques pouvait amener au respect « ces hommes bruns », comprenez les roms... Celui qui qu'on surnommait « King Connah » pour sa puissance est devenu « Zatte Conner » – Conner le poivrot – dans le journal j'apprends le flamand.
Vous lirez dans le Bien public, Midi Libre le Courrier picard des chats et des chiens et des vieilles personnes, c'est le dossier qui monte dont se saisissent nos parlementaires des animaux dans les Ehpad, car une bestiole repousse la mort, enjolive la vie...
Sur les sites de l’Alsace et des DNA, de viennes dames géniales, me disent leurs talents de couturières, et se souviennent des écoles ménagères de Strasbourg, invention de l’Empire allemand que la République avait maintenue, que l'oin n'a supprimée qu'en 1984, où elles découvraient la joie de faire, et les limites alors de leur genre... Elles rient.
Dans l'Union et l'Ardennais, c'est la semaine des media a l'école, on me parle d'un collège de Charleville, Léo-Lagrange, où l'on apprend la radio...
On donnera bien des conseils aux jeunes gens cette semaine pour maitriser l'info. Je m'en autorise un. Lisez la Croix ce matin, qui raconte comment en Thaïlande depuis dix ans, une cinquantaine de réfugiés Ouïgours qui avaient fui la Chine où leur peuple musulman est persécuté, sont enfermés, immigrés clandestins, dans un centre de rétention et ils y meurent aussi, cinq sont partis sans avoir gouté la liberté car la Thaïlande ne veut pas mécontenter son voisin.
La bonne presse, mes amis, jeunes ou non, est celle qui regarde les autres misères du monde, sans elle nous ne les saurions pas.